Adr1ft – L’espace à la dérive !

Adr1ft afficheAprès la fureur de Mad Max, revenons à une ambiance plus calme avec Adr1ft, qui accueille le joueur dans son menu principal sur fond du « Clair de Lune » de Claude Debussy. Et ce n’est évidemment pas innocent. Une ambiance reposante dans l’espace est à venir, trop reposante peut-être…

 

Vous êtes Alex Oshima, commandant et seule survivante de la station Han-IV, qui se réveille totalement amnésique au milieu de ses débris, en dérive autour de la Terre (d’où le titre). Vous allez tenter de survivre, tout en essayant de comprendre ce qu’il s’est passé.

Adr1ft nous captive dès les premières minutes par son ambiance et ses graphismes particulièrement magnifiques. Ses développeurs l’ont d’ailleurs qualifié de FPX (First Person Experience).
Qui n’a jamais rêvé de flotter dans l’espace (le jeu est en plus compatible VR) ?

https://www.youtube.com/watch?v=jWObUMepwU0

 

Votre but est de remettre en état de marche le système de la station (ou ce qu’il en reste) afin de pouvoir utiliser la navette de secours et ainsi sauver votre peau. Vous trouverez sur votre chemin des journaux audio (audio logs) et emails de différents membres de l’équipage, qui vous donneront des indices sur ce qui est arrivé à la station et son équipage. Ce Adr1ft a ainsi été comparé à une sorte de Gravity en jeux vidéo. Mais la presse s’était un peu trop enflammée…

Car les étapes pour mener à bien votre mission de survie sont extrêmement redondantes. Elles consistent à changer 4 coeurs (cores) défectueux du système central. Pour cela, il faut se rendre aux différents modules de la station et activer la production de ces nouveaux coeurs, puis revenir et les remplacer. Il va donc falloir faire de nombreux allers-retours, alors que vos déplacements sont particulièrement lents et pénibles. De plus, ces étapes sont parfois rendues inutilement compliquées à cause d’une mini-carte (en bas à gauche de l’écran) et des directions assez brouillonnes. Même si en condition réelles on doit se sentir facilement déboussolé dans l’espace, en condition virtuelle on se retrouve parfois complètement perdu à tourner en rond bêtement, cherchant à suivre la direction que le jeu nous indique. Comme s’il tentait de nous mener en bourrique.

Adr1ft EVA

Vous pourrez améliorer l’intégrité de votre combinaison

Sans compter que votre combinaison perd perpétuellement de l’oxygène à cause d’une fuite (jauge en bas à droite de l’écran), et que cet oxygène vous sert non seulement à respirer, mais est aussi consommé par votre combinaison (nommée EVA) pour le moindre de vos déplacements. Heureusement, vous pouvez recharger votre réserve en trouvant des bouteilles disséminées çà et là, ainsi que des terminaux spéciaux à différents endroits de la station. Vous pourrez aussi trouver une poignée de stations de réparation en cas de fissures sur votre casque, ainsi que pour augmenter le niveau d’intégrité de votre EVA.
Malgré ces nombreux handicaps, Adr1ft n’est pas très difficile. Même si l’expérience ne dure que 4 ou 5 heures, cela finit par contre par devenir ennuyeux, la faute à une absence totale de suspense (le scénario et la mise en scène sont minimalistes), et surtout la lenteur assez horrible de vos déplacements.

Du côté des bonnes nouvelles, Adr1ft est compatible avec la plupart des casques VR, et l’expérience s’en voit vraiment renforcée !

Conclusion

Adr1ft est une expérience plus qu’un jeu à proprement parler. Trop minimaliste dans ses interactions et ses enjeux, il possède néanmoins une ambiance qui est loin de laisser indifférent. Mais l’émerveillement des débuts laisse rapidement place à un ennui poli, par manque de suspense et d’enjeux, ainsi que la lenteur globale des déplacements, qui devient assez lourde. Dommage !

https://youtu.be/b98j9w7Pet4

Adr1ft – dev : Three One Zero – Edit : 505 Games – dispo : PC, PS4, XboxOne – sorti le 28 mars 2016

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