Après cette période de confinement, quelle occasion parfaite pour regarder un film parlant d’une famille qui devient dingue jusqu’à l’extrême après avoir été exposée à une couleur inconnue venue du ciel, qui plus est avec Nick Cage !
Honnêtement, on ne savait pas trop à quoi s’attendre face à une adaptation de La couleur tombée du ciel de Lovecraft avec Nicolas Cage, qui ne nous a pas vraiment gratifié de bons films depuis fort longtemps (des voix s’élèvent au fond de la salle pour citer Mandy, dont les producteurs sont d’ailleurs les même que Color Out of Space. Alors certes Mandy est une expérience visuelle et symbolique intéressante, mais qu’est-ce que c’est ch@&*$!).
Bref, c’est avec un œil quasiment vierge et sans a priori (et un très très vague souvenir de la nouvelle d’origine que l’on traitera dans un prochain article) que nous avons commencé ce film. Et il faut bien avouer que Color Out of Space est une bonne surprise !
Après un générique contemplatif sur fond de voix off et une scène d’exposition présentant Lavinia Gardner (Madeleine Arthur) et Ward Phillips (Elliot Knight), hydrologue venu faire des relevés dans la vallée pour le compte d’une société, nous découvrons la famille Gardner, composée des parents Nathan (Nicolas Cage) et Theresa (Joely Richardson), ainsi que des enfants Lavinia, Benny (Brendan Meyer) et Jack (Julian Hilliard), vivant dans une ferme isolée.
Mais leur petite vie de famille tranquille et sans histoire va vite se retrouver chamboulée par l’arrivée d’une météorite qui s’écrase dans leur propriété.
Dès-lors, le film va instaurer une ambiance assez anxiogène, de part sa musique stressante et soignée, mais aussi et surtout par ces petits éléments angoissants « à l’ancienne » qui vont lentement mais sûrement perturber les Gardner, jusqu’à un point de non-retour.
Evidemment, on échappe pas aux moments de folie de Nicolas Cage, mais le contexte se prête parfaitement à ceux-ci, d’autant plus que le film va assez loin dans son délire organique.
On sent d’ailleurs clairement l’influence de films comme The Thing, de John Carpenter, ce qui ne peut qu’être une bonne chose, et l’influence de Mandy pour ses couleurs psychédélique est aussi présente, ce qui donne un cocktail particulièrement incroyable et se révèle assez malsain pour surprendre.
Conclusions
Color Out of Space est une expérience assez fascinante et intéressante, bien mis en scène et profitant d’une ambiance vraiment réussie. On vous le conseille vivement, les bons films avec Nicolas Cage n’étant pas si nombreux que ça !