Pour notre 3ème et dernier jour des Utopiales 2016 (nous ne pouvions malheureusement pas rester le mardi et mercredi, mais il y aura un article de conclusion qui reviendra un peu plus en détail sur quelques conférences et autres choses que l’on a pas encore pu aborder), nous avons enchainé la troisième session de courts-métrages, ainsi que 3 films.
Pour voir notre article sur le jour 2 des Utopiales 2016, cliquez ici !
Nous rappelons au passage que ces comptes-rendus du festival ne sont pas exhaustifs, il y a tellement de conférences, projections etc. que c’est tout bonnement impossible 🙂
L’ultime session de court-métrages de ces Utopiales 2016 nous a permis de découvrir Restart, d’Olga Osorio, ou Andrea, une femme kidnappée par des inconnus se retrouve bloquée dans une boucle temporelle. On pense évidemment à Un jour sans fin (Groundhog day), avec Bill Murray, puisqu’ Andrea va tenter de modifier le cours des choses pour tenter de s’en sortir. C’est l’un des court-métrages les plus intéressants avec Silent Night, réalisé par Nastassja Djalog. Il est d’ailleurs dommage qu’ils n’aient pas reçu un prix lors du festival. Dans ce dernier, les gens sont encouragés à mettre fin à leur vie (avec une prime si les parents donnent leur enfants de moins de 16 ans…). De base assez glaçante, l’ambiance est renforcée à cause du huis clos où l’on suit une femme travaillant dans un de ces centres. Pour info, le prix du Jury a été attribué a Time Rodent, réalisé par Ondrej Svadlena (16min env). Ce court-métrage est disponible gratuitement sur le site arte.tv !
Passons aux longs métrages avec The Arti : The adventure begins, film de Huang Wen Chang, une production de la famille Huang, les spécialistes taïwanais du film de marionnettes. Le film est techniquement assez impressionnant, même si l’emploi complémentaire de CGI à tendance à prendre un peu trop le pas sur l’animation traditionnelle, d’autant plus que la qualité de ceux-ci est vraiment inégale. Le scénario est quant à lui très peu compréhensible, probablement à cause des références aux légendes asiatiques que nous n’avons pas. Il n’empêche que The Arti est clairement destiné aux enfants, les situations restant assez répétitives. Mais les films de marionnettes sont suffisamment rares pour qu’on en parle !
Sam was here, premier film de Christophe Deroo, nous plonge dans une situation particulièrement angoissante puisque Sam, un démarcheur, semble traqué par des inconnus en plein désert californien, alors qu’un tueur rôde apparemment dans les parages. Honnête film de série B, Sam was here est plutôt réussi, même si la fin ne contentera pas tout le monde.
Et on termine avec notre coup de coeur, Premier contact (Arrival), le nouveau film de Denis Villeneuve. Nous l’avions déjà vu il y a quelques mois mais sans avoir la possibilité d’en parler. Désormais, il faut que vous le sachiez : c’est une tuerie ! Non seulement ce film parvient à retranscrire assez fidèlement son matériau d’origine, la nouvelle The story of your life de Ted Chiang, mais il ajoute en plus des éléments de suspens très intéressants qui enrichissent l’histoire.
Louise Banks (Amy Adams), linguiste de renom, est appelée en renfort alors qu’une vague de vaisseaux extraterrestres débarque de manière mystérieuse à de multiples endroits sur Terre. En binôme avec le mathématicien Ian Donnelly (Jeremy Renner), sa mission est de tenter de communiquer avec les entités, afin de connaître leurs intentions.
Arrival place l’étude du langage au premier plan, directement liée au personnage central interprété par Amy Adams, très crédible et touchante. Les autres acteurs ne sont évidemment pas en reste, et on est scotché par l’ambition du film. Denis Villeneuve maîtrise son sujet, faisant tout simplement d’Arrival LE film de science-fiction de l’année !
Bon boulot les gars, à l’année prochaine
Merci 😉
Et vous aviez une bonne place pour assister au dernier film, non ?
A.C.
lol oui effectivement un certain A.C nous l’avait réservé, pourquoi ? :p
En tout cas, je suis d’accord : ce film est une tuerie !
A.C.